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L'espace des sciences sociales : Idées et idéologies comme objet des SHS
Publié le 3 décembre 2020 – Mis à jour le 3 décembre 2020
le 12 avril 2021
10h-12h30
MDR, salle E412Coordination Jean-Pierre Albert et Julien Weisbein
La dimension idéelle des phénomènes sociaux fait l’objet de nouvelles investigations. Autrefois rabattues sur le volet des « superstructures » marxiennes, donc dénuées de tout pouvoir explicatif dans l’analyse des comportements et des processus sociaux, on redécouvre aujourd’hui que les « idées comptent », mais à condition toutefois de les sortir de l’éther où une certaine tradition philosophique les avait placées et de les rapporter aux contextes de leur apparition, de leurs diffusions et de leurs réceptions multiples, autant d’étapes qui les voient s’hybrider et s’altérer. Dans de nombreuses disciplines des SHS, on reconsidère ainsi de la sorte les idéologies, que ce soit en histoire (autour de l’Ecole de Cambridge avec Quentin Skinner ou bien de la Begriffsgeschichte de Reinhart Koselleck), en sociologie (même dans les derniers travaux de Pierre Bourdieu sur l’Etat) ou bien en science politique (avec l’approche cognitive des politiques publiques). Cette séance sera l’occasion d’élargir ce spectre disciplinaire et de discuter collectivement et sur la base d’enquêtes de ce supposé « retour
des idées ».
La dimension idéelle des phénomènes sociaux fait l’objet de nouvelles investigations. Autrefois rabattues sur le volet des « superstructures » marxiennes, donc dénuées de tout pouvoir explicatif dans l’analyse des comportements et des processus sociaux, on redécouvre aujourd’hui que les « idées comptent », mais à condition toutefois de les sortir de l’éther où une certaine tradition philosophique les avait placées et de les rapporter aux contextes de leur apparition, de leurs diffusions et de leurs réceptions multiples, autant d’étapes qui les voient s’hybrider et s’altérer. Dans de nombreuses disciplines des SHS, on reconsidère ainsi de la sorte les idéologies, que ce soit en histoire (autour de l’Ecole de Cambridge avec Quentin Skinner ou bien de la Begriffsgeschichte de Reinhart Koselleck), en sociologie (même dans les derniers travaux de Pierre Bourdieu sur l’Etat) ou bien en science politique (avec l’approche cognitive des politiques publiques). Cette séance sera l’occasion d’élargir ce spectre disciplinaire et de discuter collectivement et sur la base d’enquêtes de ce supposé « retour
des idées ».