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Les jeunesses urbaines d'Afrique de l'Ouest, par l'entrée des réseaux, des mobilités, des migrations (Niger, Burkina, Sénégal)

Publié le 22 janvier 2025 Mis à jour le 7 juillet 2025
le 7 mars 2025
10h30 - 12h30
Université Toulouse - Jean Jaurès, Maison de la recherche F223

Séance organisée par les séminaires MoRéMi du LabEx SMS et Afriques au Pluriel

Intervenant·es :
  • Félix Lefebvre, géographe, post-doc CESSMA
  • Florence Boyer, Chargée de Recherche IRD, Urmis

Programme

  • La jeunesse, un implicite des migrations au Sahel ? Retour sur le projet migratoire - Florence Boyer (IRD, URMIS)

    Dans les travaux sur les migrations internationales et les circulations, la jeunesse constitue un implicite, au sens où les acteurs de ces mobilités sont majoritairement des jeunes alors que ce statut, cette position ne sont que peu directement interrogés et analysés. Différents terrains conduits au Niger dans des grandes et petites villes à partir des années 2010, ont tenté d’échapper à cet implicite, en se centrant non pas tant sur le fait migratoire, que sur les aspirations des jeunes à migrer. Cette approche se situe au croisement de la problématique jeunesse et migration et des logiques hiérarchiques et de domination qui agissent sur la construction des projets migratoires.
 
  • Les jeunesses africaines entre attente, mobilité et engagement ? Une étude de la construction des subjectivités à travers les lieux du quotidien de la jeunesse - Félix Lefebvre, géographe, post-doc CESSMA, LISST

    La jeunesse africaine paraît marquée par un paradoxe apparent : puissante de son poids démographique, et motrice dans les mouvements sociaux depuis les années 2010, elle demeure marquée par une subalternité et une précarité économique et sociale. Les jeunesses semblent partagées entre l’attente de s’en sortir (la « waithood generation », Honwana 2014), la nécessité de la mobilité (locale ou internationale) pour trouver les ressources de le faire et l’engagement pour s’affirmer en tant que groupe social (Champy, 2020). L’étude de certains lieux de la jeunesse (les grins de Ouagadougou et les lieux de pause des taxis-motos à Dakar et Lomé) offre dès lors une entrée pour comprendre la construction d'une subjectivité particulière pour cette catégorie qui dépasse la simple définition par l'âge.