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Séminaire ESS | Émotions et sentiments politiques
Publié le 18 novembre 2021 – Mis à jour le 14 mars 2024
le 9 mai 2022
10h - 12h30
Université Toulouse - Jean Jaurès, Maison de la recherche, salle E412
La publication récente du livre de Pierre Rosanvallon Les Épreuves de la vie. Comprendre autrement les Français (Seuil, 2021) invite à revenir sur une tradition d’études relatives aux dimensions affectives et morales des engagements, choix de valeurs ou attitudes sociales qui débouchent sur le politique.
Si la Théorie des sentiments moraux (1759) d’Adam Smith est bien oubliée, ont paru plus près de nous Multiculturalisme. Différence et démocratie de Charles Taylor (Aubier, 1994), La société du mépris d’Axel Honneth (La Découverte, 2008) ou l’Indignez-vous ! de Stéphane Hessel (Indigène éd., 2010) : autant d’approches des formes vécues d’une demande de reconnaissance, d’une révolte ou d’une colère, d’une passion de la justice et de l’égalité dotées d’une forte valeur mobilisatrice dans le champ du politique.
Faut-il voir dans ces réactions émotionnelles un ingrédient ordinaire de l’engagement social et politique ou, comme le suggère Rosanvallon, une nouvelle étape de la participation des personnes à la vie de la Cité ?
Pour rappel, le séminaire est ouvert à toutes et tous, chercheur.se.s et étudiant.e.s, et permet en particulier à toutes celles et ceux qui participent aux recherches du Labex de débattre de leurs méthodes, leurs lectures, leurs concepts, dans une approche transversale des sciences sociales.
Coordination :
Si la Théorie des sentiments moraux (1759) d’Adam Smith est bien oubliée, ont paru plus près de nous Multiculturalisme. Différence et démocratie de Charles Taylor (Aubier, 1994), La société du mépris d’Axel Honneth (La Découverte, 2008) ou l’Indignez-vous ! de Stéphane Hessel (Indigène éd., 2010) : autant d’approches des formes vécues d’une demande de reconnaissance, d’une révolte ou d’une colère, d’une passion de la justice et de l’égalité dotées d’une forte valeur mobilisatrice dans le champ du politique.
Faut-il voir dans ces réactions émotionnelles un ingrédient ordinaire de l’engagement social et politique ou, comme le suggère Rosanvallon, une nouvelle étape de la participation des personnes à la vie de la Cité ?
Pour rappel, le séminaire est ouvert à toutes et tous, chercheur.se.s et étudiant.e.s, et permet en particulier à toutes celles et ceux qui participent aux recherches du Labex de débattre de leurs méthodes, leurs lectures, leurs concepts, dans une approche transversale des sciences sociales.
Coordination :
- Jean-Pierre Albert, directeur d'études de l'EHESS
- Julien Weisbein, maître de conférences HDR de science politique, Sciences-Po Toulouse