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Séminaire ESS | Penser l’effondrement
Publié le 3 décembre 2020 – Mis à jour le 6 mars 2024
le 3 mai 2021
10h-12h30
Université Toulouse - Jean Jaurès, Maison de la recherche, salle E412Entre réalisme et catastrophisme, la thématisation des enjeux écologiques en termes d’effondrement constitue un phénomène relativement récent. Si l’effondrement des sociétés modernes réinterroge notre rapport à la prévision, s’il généralise de nouvelles formes de mal-être et s’il se prête à une rhétorique mobilisatrice de forces sociales (évolution du droit, enjeux décisionnels...), il constitue aussi sans doute un marqueur d’oppositions contemporaines.
La crainte d’un futur qui n’existerait pas pour les sociétés humaines nécessite également de réinterroger les choix passés, les modèles de développement économique, l’hégémonie culturelle et scientifique occidentale. En bref, c’est bien la modernité qu’il convient de questionner et qui fait de l’effondrement un objet des Sciences Humaines et Sociales particulièrement original, y compris dans leurs rapports aux sciences du vivant et de la matière.
Coordination :
La crainte d’un futur qui n’existerait pas pour les sociétés humaines nécessite également de réinterroger les choix passés, les modèles de développement économique, l’hégémonie culturelle et scientifique occidentale. En bref, c’est bien la modernité qu’il convient de questionner et qui fait de l’effondrement un objet des Sciences Humaines et Sociales particulièrement original, y compris dans leurs rapports aux sciences du vivant et de la matière.
Coordination :
- Hourya Bentouhami, enseignante-chercheuse, Université Toulouse - Jean Jaurès
- Gaël Plumecocq, chargé de recherche, UMR AGIR, INRAE