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Réunion LINQS | Vernissage exposition photographique
Publié le 20 octobre 2022 – Mis à jour le 1 mars 2024
le 24 octobre 2022
18h
UT2J - La fabriqueLe projet 115 - Cinquante hôtels à Toulouse
Le droit à l’hébergement est une liberté fondamentale et un droit inconditionnel.
L’exposition donne à voir, sans compromis, les manières d’habiter l’hébergement d’urgence à Toulouse.
Qui sont les personnes hébergées, migrant.e.s et exilé.e.s pour la plupart ? Comment vit-on durant des mois, voire des années, seul.e ou en famille, dans une chambre conçue exclusivement pour se reposer et saturée d’objets du quotidien nécessaires ? Où sont les limites de la dignité humaine ? Qu’en est-il des punaises de lit et autres cafards, des droits fondamentaux à la santé pour les adultes comme pour les enfants, de la liberté de circuler et tout simplement de vivre ? Quelles sont les politiques actuelles sur le logement d’urgence et
leurs effets sur les personnes concernées ? En quoi le travail social est menacé par l’émergence d’un tiers secteur d’hébergement lucratif ? Telles sont une partie des questions que pose notre enquête.
Comme les autres observatoires citoyens précédents (Comparutions immédiates, Pratiques Policières, Accueil des étrangers à la préfecture, OFII...) L’Observatoire de l’Habitat Indigne a été créé à la demande d’associations. Pendant un an des chercheurs.e.s du LISST-CERS CNRS sous la responsabilité́ scientifique de Daniel Welzer-Lang & Émilie Fernandez Montoya, soutenu.e.s par le LABEX SMS, la Drac Occitanie, des bénévoles d’associations, des photographes et des militant.e.s de la LdH, du Cercle des voisins, de Médecins
du Monde et des Etats Généraux des Migrations ont visité et enquêté dans les hôtels proposés par le 115 comme habitat d’urgence. Par la diffusion de cette enquête citoyenne, nous souhaitons provoquer une prise de conscience du public et une amélioration des conditions de vie des personnes hébergées par le 115.
L’exposition donne à voir, sans compromis, les manières d’habiter l’hébergement d’urgence à Toulouse.
Qui sont les personnes hébergées, migrant.e.s et exilé.e.s pour la plupart ? Comment vit-on durant des mois, voire des années, seul.e ou en famille, dans une chambre conçue exclusivement pour se reposer et saturée d’objets du quotidien nécessaires ? Où sont les limites de la dignité humaine ? Qu’en est-il des punaises de lit et autres cafards, des droits fondamentaux à la santé pour les adultes comme pour les enfants, de la liberté de circuler et tout simplement de vivre ? Quelles sont les politiques actuelles sur le logement d’urgence et
leurs effets sur les personnes concernées ? En quoi le travail social est menacé par l’émergence d’un tiers secteur d’hébergement lucratif ? Telles sont une partie des questions que pose notre enquête.
Comme les autres observatoires citoyens précédents (Comparutions immédiates, Pratiques Policières, Accueil des étrangers à la préfecture, OFII...) L’Observatoire de l’Habitat Indigne a été créé à la demande d’associations. Pendant un an des chercheurs.e.s du LISST-CERS CNRS sous la responsabilité́ scientifique de Daniel Welzer-Lang & Émilie Fernandez Montoya, soutenu.e.s par le LABEX SMS, la Drac Occitanie, des bénévoles d’associations, des photographes et des militant.e.s de la LdH, du Cercle des voisins, de Médecins
du Monde et des Etats Généraux des Migrations ont visité et enquêté dans les hôtels proposés par le 115 comme habitat d’urgence. Par la diffusion de cette enquête citoyenne, nous souhaitons provoquer une prise de conscience du public et une amélioration des conditions de vie des personnes hébergées par le 115.