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Séminaire Sémécol | Enrayer la destruction du vivant : pourquoi tant de diversions ?

Publié le 14 mars 2024 Mis à jour le 17 avril 2024
le 4 avril 2024
14h-17h
Salle San Subra, 2 rue San Subra, Toulouse
 
2024_04_04_Semecol_Aff
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L’effondrement de la biodiversité est la manifestation d'un régime de destruction sans précédent. Les mécanismes à l’œuvre sont pour l’essentiel connus, que l’on parle des principaux facteurs affectant directement les écosystèmes, ou des déterminants socio-économiques de la montée en puissance de ces facteurs. Mais pourquoi le régime de destruction du vivant est-il toujours si efficace ? Après tant d’alertes, de connaissances accumulées et d’absurdités constatées, cette vaste entreprise de destruction de la nature chauffée à bloc devrait montrer des signes de faiblesses ! Il semble pourtant difficile pour les scientifiques d’oser s’attaquer aux causes de la destruction. D’où vient cette difficulté ?

Nous esquissons ensemble trois motifs qui font diversion et empêchent les chercheur-ses d’aborder frontalement les processus écocidaires :
  • l’incorporation de la recherche et du mythe de la neutralité dans une logique capitaliste ;
  • le recours à la violence active contre le mouvement environnementaliste ;
  • les processus plus silencieux de neutralisation de la contestation.

L’ensemble laissera apparaître des possibilités pour un engagement renouvelé, dépourvu d’héroïsme mais sans fatalisme.

Intervenant·es :
  • Virginie Maris, philosophe de l’environnement, Directrice de Recherche CNRS au Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive de Montpellier, membre du Conseil National de la Protection de la Nature, autrice de La part sauvage du monde. Penser la nature dans l'Anthropocène
  • Vincent Devictor, biologiste, Directeur de Recherche CNRS à l’Institut des Sciences de l‘Evolution-Montpellier, auteur de Nature en crise. Penser la Biodiversité

Animation :