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Séminaire SRM | Occuper une place dans son réseau de voisinage : variations sociales et contextuelles.
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Derrière les discours enthousiastes sur la redécouverte des relations de voisinage à l’occasion de la crise sanitaire de 2020, le voisinage fait depuis plusieurs années l’objet de représentations contradictoires. D’un côté, il représenterait un cadre résiduel des relations sociales dans un contexte d’accroissement des mobilités et de développement des communications numériques. De l’autre, il serait au contraire surinvesti par certains groupes sociaux et caractérisé par la recherche de l’entre-soi, le séparatisme social ou le communautarisme. Le voisinage est-il aujourd’hui en crise par défaut ou par excès de relations sociales ?
L’enquête Mon quartier, mes voisins s’intéresse aux relations que les habitants entretiennent entre eux (ou non), dans différents types de quartier. Le même protocole d’enquête est réalisé dans sept types de quartier en régions parisienne et lyonnaise (trois en ville-centre, deux en périphérie et deux dans le périurbain), soit au total dans 14 quartiers. L’enquête a démarré sur le terrain par une phase exploratoire au printemps 2017 puis s’est poursuivie avec une phase quantitative au printemps 2018. 40 enquêteurs ont ainsi réalisé la passation de 2572 questionnaires auprès d’habitants des quartiers retenus. Pour finir, une phase qualitative a été réalisée au printemps 2019. Elle a pris la forme d’entretiens auprès de personnes qui avaient accepté d’être recontactées lors de l’enquête par questionnaire. Ces entretiens ont permis d’approfondir certains sujets abordés dans le questionnaire.
Chercheuses invitées :
- Joanie Cayouette-Remblière, Institut National d'Études Démographiques
- Karine Pietropaoli, CNRS - Centre Max Weber