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Les relations prostitutionnelles juvéniles : qui oriente les jeunes vers la sexualité négociée ? / Quel degré d'homophilie sociale pour les transfuges de classe ?

Publié le 12 novembre 2025 Mis à jour le 12 novembre 2025
le 5 juin 2026
14h-17h
Université Toulouse - Jean Jaurès, Olympe de Gouges, GS133

Séance organisée dans le cadre du séminaire commun "Savoirs, Réseaux et Médiations" & "Usages, Techniques et Marchés" du LabEx SMS

Les relations prostitutionnelles juvéniles : qui oriente les jeunes vers la sexualité négociée ?

Intervenante : Léa Guichard (LEST, Aix-Marseille Université)

Depuis plusieurs années, on observe une hausse des pratiques prostitutionnelles chez les mineur·es. Si des vulnérabilités individuelles sont communes à de nombreux·euses jeunes concerné·es, elles ne permettent pas à elles seules de saisir les « ingrédients » en jeu dans les parcours prostitutionnels juvéniles. Quelle place accorder aux rencontres et aux relations dans le processus d’entrée dans la sexualité négociée ?

À partir d’entretiens biographiques menés de manière simultanée avec la collecte des réseaux personnels et des chaînes relationnelles, il s’agira de dessiner les relations (scolaires, familiales, amicales, délinquantes…) qui interviennent dans les parcours prostitutionnels des jeunes.

Quel degré d'homophilie sociale pour les transfuges de classe ?

Intervenant : Dany Sakka-Amini (LEST, Aix-Marseille Université)

L’homophilie, définie comme la tendance des individus à entretenir des relations avec d'autres individus partageant des caractéristiques sociales similaires, constitue un phénomène largement documenté. Le cas des transfuges de classe interroge toutefois le degré d’homophilie sociale à l’œuvre dans les trajectoires de mobilité. Engagés dans ces parcours, ces individus sont confrontés à des individus socialement dissemblables, suscitant une tension entre maintien et création de liens avec des homologues et ouverture à des relations avec des alters qui leur sont hétérologues.

Dès lors, dans quelle mesure les transfuges reproduisent-ils des sociabilités homophiles sein des nouveaux contextes dans lesquels ils sont amené à évoluer ? Quelle place occupent, dans leurs réseaux personnels, les relations homologues et hétérologues, et selon quelles logiques se déploient-elles ?

À partir d’une enquête longitudinale par entretiens auprès d’étudiants en école de journalisme, cette communication analyse le degré d’homophilie sociale au cours d’une mobilité « en train de se faire », en identifiant les formes différenciées de sociabilité qui le soutiennent