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Paul Cœurquetin
Thèse en sociologie
En cours de rédactionVivre avec les microbes. Comprendre l'émergence de nouvelles relations diplomatiques à l'égard des micro-organismes sous la direction de Michel Grossetti et Sandrine Barrey.
Présentation de la thèse
Depuis une trentaine d’années, l’émergence de nouvelles connaissances dans le domaine de la microbiologie incitent à repenser nos relations à l’égard des mondes microbiens. L’intensification des pratiques d’hygiène, autrefois rempart salutaire contre la maladie et les risques sanitaires devient un sujet de préoccupation dans de nombreux domaines : en santé, dans le domaine de la production alimentaire, de la préservation de l’environnement, mais aussi dans le cadre des actions humaines plus ordinaires et quotidiennes où les citoyens sont aussi enjoints à suivre ce mouvement d’écologisation des pratiques.
Pour saisir les ruptures occasionnées par ce « tournant probiotique » et la manière dont les citoyens s’emparent ou non des promesses associées, ce projet doctoral envisage l’espace domestique comme le lieu d’investigation propice. Celui-ci permet de circonscrire notre champ d’investigation tout en conservant la
transversalité de ce sujet, ses jeux d’échelles (micro/macro), les différents acteurs qui cherchent à y agir et ses multiples enjeux (écologiques, sanitaires, culturels, politiques…). L’espace domestique permettra d’accéder aux savoirs, aux connaissances, aux représentations des citoyens et permettra de repérer les prescripteurs (acteurs de la santé, institutionnels, économiques…) qui participent à la gouvernance des conduites des citoyens en ce qui concerne l’hygiène domestique, la propreté corporelle, l’alimentation et le rapport aux risques. Ces différents prescripteurs que sont les industriels, artisans, distributeurs mais aussi acteurs politiques dans le domaine de l’environnement et de la santé seront à leur tour rencontrés au moment de l’enquête.
L’étude de ces formes d’ambivalence à l’égard des microbes et des pratiques associées permettra de repérer les modalités de coexistence intéressantes (inédites, moins conflictuelles, durables, circonscrites, sûres) en vue finalement d’en évaluer leur possible généralisation.
Pour saisir les ruptures occasionnées par ce « tournant probiotique » et la manière dont les citoyens s’emparent ou non des promesses associées, ce projet doctoral envisage l’espace domestique comme le lieu d’investigation propice. Celui-ci permet de circonscrire notre champ d’investigation tout en conservant la
transversalité de ce sujet, ses jeux d’échelles (micro/macro), les différents acteurs qui cherchent à y agir et ses multiples enjeux (écologiques, sanitaires, culturels, politiques…). L’espace domestique permettra d’accéder aux savoirs, aux connaissances, aux représentations des citoyens et permettra de repérer les prescripteurs (acteurs de la santé, institutionnels, économiques…) qui participent à la gouvernance des conduites des citoyens en ce qui concerne l’hygiène domestique, la propreté corporelle, l’alimentation et le rapport aux risques. Ces différents prescripteurs que sont les industriels, artisans, distributeurs mais aussi acteurs politiques dans le domaine de l’environnement et de la santé seront à leur tour rencontrés au moment de l’enquête.
L’étude de ces formes d’ambivalence à l’égard des microbes et des pratiques associées permettra de repérer les modalités de coexistence intéressantes (inédites, moins conflictuelles, durables, circonscrites, sûres) en vue finalement d’en évaluer leur possible généralisation.
Texte extrait du projet de thèse