Présentation :

INRA
24 chemin de Borde Rouge
Auzeville
31320 Castanet Tolosan

Le laboratoire en quelques chiffres

Le LASSP regroupe 50 enseignants chercheurs dont :
18  enseignants-chercheurs « pleins » en poste à l'IEP de Toulouse (Université de Toulouse), 12  doctorants et post doctorants, 20 enseignants-chercheurs associés.

Activités du laboratoire

Qu'il s'agisse d'étudier les institutions politico-administratives gouvernantes comme univers de pratiques au concret ou d'étudier la réception et les usages dits «ordinaires» ou «semi-profanes» du discours des professionnels du champ politique, notamment dans leur dimension européenne, c'est toujours l'économie interactionnelle des pratiques concrètes-réelles des acteurs sociaux qui retient tout particulièrement l'intérêt des chercheurs du laboratoire.
 
Cette perspective commune se décline en deux principaux axes de recherches :
Les recherches conduites au sein de l'axe 1 continueront à s'inscrire dans la perspective de l'étude d'institutions gouvernantes en perpétuelle recomposition, au nombre desquelles l'Etat, mais aussi bien sûr les divers «niveaux de gouvernement », pris dans des configurations et « jeux d'échelles » qui vont du local en passant par le régional et le stato-national jusqu'à l'UE.
 
Les perspectives de recherches de l'axe 2 se déclinent autour de 2 projets de recherche. Le programme de recherche « Les transformations des économies internes des champs journalistique et politique » visera à évaluer et à théoriser les transformations en cours des champs journalistique et politique. Il s’agit d’initier une réflexion propre sur les transformations conjointes et indissociables des champs journalistique et politique nationaux. Le second programme, « Socialisations, Engagements et mobilisations politiques pratiques » se redéploie autour du concept de politisation pratique. Il s'agit de développer les acquis d'une sociologie politique qui continue en France à faire preuve et à faire ses preuves, tout en intégrant les critiques et certains apports réels (quoique confus et inégaux) des quelques travaux véritablement heuristiques des Cultural Studies de Birmingham dont sont issues les sociologies dites de la « réception », les Gender studies, les Subaltern studies devenues Post-colonial studies. Une fois resociologisées, ces perspectives anglo- américaines pourraient en effet utilement féconder les travaux sur les mobilisations, l'engagement et le jugement politiques.